Du Maroc

11 Septembre - 11 Novembre 2019
Présentation

La galerie Clémentine de la Féronnière, en partenariat avec la biennale des images du monde arabe contemporain, réunit à l’automne, le travail de trois photographes : FLORE, Marco Barbon et Adrien Boyer. Chacun d’entre eux perçoit à sa manière l’influence de l’Orient, appliquée à un même territoire : le Maroc. 

 

FLORE

Une femme française en Orient (2008-2012)

C’est au Maroc que FLORE poursuit sa recherche du temps perdu, dans un Maroc où a vécu et enseigné son grand-père. Composé de tirages noir & blanc argentiques réalisés par l’artiste et virés au Sélénium, ce corpus navigue entre imaginaire et réalité, entre intimité et illusion. C’est une invitation au voyage vers un Orient mystérieux, initiatique et synonyme d’aventure, que l’artiste nous offre ainsi dans la plus pure tradition orientaliste, images d’un rêve que la modernité ne saurait altérer.

 

Marco Barbon

Casablanca (2010)
The Interzone : Tanger (2013-2017)

Le Maroc est l’un des territoires de prédilection de ce photographe italien, qui puise dans la géographie des villes-frontières les contours de ses sujets et compose des poèmes qui s’ancrent dans une réalité familière. La photographie de Marco Barbon impose dans une certaine justesse et simplicité, le questionnement de notre rapport au temps. La précision de la nature du médium pour lequel il opte(polaroïd, téléphone portable, moyen format), le rôle structurant du choix de sa narration (fiction,document) et le contexte visuel et imaginaire (les éléments de paysage et le hors-champ) constituent son écriture photographique.

 

Adrien Boyer

Présences (2016-2018)

Dans le dernier opus du photographe, Présences, la ville de Casablanca sert de terrain de jeu à plusieurs tableaux. Adrien Boyer y réinvente les lignes d’horizon, observe des échappés, scrute lesdétails, et recompose le monde. L’influence de la ville de Casablanca se fait ressentir par les accordspoudrés des coloris de ses épreuves photographiques, pigments passés purs et délavés par la lumière. Et c’est à travers la simplicité des matières, du sol à la surface d’un mur, que se détectent des signes, sigles et autres symboles d’une présence humaine.

 

 
 
Œuvres
Vues de l'exposition